Ultime voyage pour Johnny Hallyday. Le chanteur a été inhumé à Saint-Barthélemy, île antillaise où il possédait une villa. Environ 80 de ses proches se sont réunis dans la plus stricte intimité, au cimetière de la commune de Lorient. Un court office a été prononcé directement au cimetière, sans passer par l’église de la commune. Enfin, une chorale a interprété deux chansons d’Elvis Presley, dont Love me tender.
Au côté de Laeticia Hallyday, son épouse, se trouvaient notamment ses deux filles, Jade et Joy, David Hallyday et Laura Smet, mais aussi Jean Reno, son manager Sébastien Farran, ses musiciens, ou encore Jean-Claude Camus, tous vêtus de blanc. L’émotion était vive au moment de la mise en terre. Laeticia, en larmes, a été consolée par David Hallyday.
Une cinquantaine de bikers avait accompagné le convoi funéraire jusqu’au cimetière. Pour préserver l’intimité de la cérémonie, tous les accès au cimetière avaient cependant été bouclés dans un rayon de 100 mètres autour. Quelques riverains ont attendu le long de la route, certains jetant des roses sur le corbillard.
« Il ne voulait pas aller au Père Lachaise »
Jonny Hallyday « m’avait confié à plusieurs reprises qu’il voulait être enterré ici, qu’il ne voulait pas aller au Père Lachaise », avait expliqué le président de la collectivité Bruno Magras, qui considère ce choix comme un « honneur ».
Si le chanteur français Michel Polnareff a jugé « étrange que l’on soustraie l’enveloppe de Johnny à son public« , des admirateurs respectent la volonté du rocker et de sa famille. « Je suis vraiment triste que maintenant Johnny sera si loin de nous tous qui l’aimons tant », a regretté Sylvie Vartan, première épouse du chanteur.
Transportée sur l’île de Saint-Barthélemy, la dépouille avait été acheminée au funérarium de Saint-Jean où avait été organisée une veillée publique, en présence de plusieurs centaines de personnes, souvent vêtues de blanc, couleur du deuil aux Antilles.